Yoann Roch
L'exposition 1/3 : Comprendre l'ouverture en quelques minutes.
Dernière mise à jour : 8 févr.

Cet article est le premier d’une série de trois, sur les règles de base de l’exposition.
En effet, pour correctement exposer une photo, il faut agir sur trois paramètres :
L’ouverture (article 1/3)
La vitesse d’obturation (article 2/3)
La sensibilité ISO (article 3/3)
Théorie :
Pour commencer, vous devez savoir que le mot photographie signifie en grec :
- Écrire avec la lumière.

A partir de là, nous pouvons comprendre la base du fonctionnement d'un appareil photo. Qui peut se résumer par laisser entrer de la lumière dans votre boîtier. Cell-ci passe à travers un dispositif mécanique composé de lamelles mobiles, Le diaphragme.
Elle pénètre ensuite sur une surface photo-sensible, c’est-à-dire sensible à la lumière.
L’ouverture en photo correspond tout simplement au diamètre du trou situé au centre du diaphragme. (Pour reprendre l'histoire Grec, la taille de la mine de notre crayon...)
À l’origine et jusqu’à une période très récente, les anciens sauront de quoi je parle, il s’agissait de provoquer, dans votre boîtier, une réaction chimique entre la lumière et une pellicule. Aujourd’hui dans votre appareil numérique, c’est un capteur électronique qui joue ce rôle de pellicule.
Votre premier rôle en tant que photographe est donc de maitriser la langue Grec!
Enfin surtout la quantité de lumière qui rentre dans l’appareil :
- Pour que le cliché soit correctement exposé : ni trop clair (« sur-exposé »), ni trop sombre (« sous-exposé »).
- Et pour jouer sur la créativité, car l'ouverture à un impact direct et important sur la profondeur de champ.(Détaillé dans un autre article)
L’ouverture, c’est tout simplement la quantité de lumière que votre objectif laisse rentrer dans l’appareil > sur le capteur électronique, grâce à un système de diaphragme en iris (voir photo en haut de page). Vous pouvez contrôler l’ouverture en fermant ou en ouvrant votre diaphragme.

L’unité de mesure de l’ouverture de l’iris s’exprime en « F/ ». Ainsi, sur l’objectif ci-contre, la gamme d’ouvertures possibles va de f/2.8 à f/11.
Et c’est là qu’intervient un petit piège, celui qui perturbe beaucoup les débutants en photographie (Moi j'ai vraiment mis un moment pour l'assimiler) : plus le chiffre est petit, plus l’ouverture est grande. À f/2.8, mon ouverture est très grande, elle laisse entrer beaucoup plus de lumière qu’à f/11, avec une ouverture très petite.
Si cela peut vous aider, voici une petite astuce que j'utilise encore parfois aujourd'hui: j'ai décidé de raisonner non pas en termes d’ouverture du diaphragme, mais en termes de fermeture.
Ainsi, f/2,8 est un petit chiffre, donc une petite « fermeture » du diaphragme (soit, par inversion, une grande ouverture).
À l’inverse, f/11 est un grand chiffre, donc une grande
« fermeture ».
Si cette astuce peut vous aider 😉
Le diaphragme est parfois comparé à la "pupille" d’un œil. Lorsque la lumière est abondante, la pupille se rétracte pour limiter la quantité de lumière qui rentre dans l’œil. Lorsqu’il fait sombre, la pupille se dilate pour laisser passer davantage de lumière. Le diaphragme joue un rôle équivalent pour le capteur de l’appareil photo.
La pratique: Concrètement, comment modifier l'ouverture ?
Vous pouvez contrôler cette étape directement sur l’objectif grâce à la bague dédiée, ou grâce aux touches de votre appareil si votre objectif est entièrement électronique. Sur votre boîtier, deux modes vous permettent de prendre la main sur l’ouverture : le mode manuel (M) ou le mode «Priorité à l’Ouverture» (Av ou A).
En mode Priorité à l’ouverture, vous pourrez jouer avec l’ouverture pour en comprendre les implications, pendant que le processeur de votre appareil adaptera automatiquement les réglages de vitesse d’obturation et éventuellement de sensibilité (ISO) si vous avez choisi le mode ISO automatique.